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Forfaits sans engagement : Pourquoi les Français n’ont jamais été aussi nombreux à les adopter ?

En 2024, les Français ont massivement adopté les forfaits sans engagement. Selon les derniers chiffres de l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep), 88,6 % des abonnés mobile ont opté pour un forfait sans engagement, un record absolu.

Autrefois minoritaires, ces offres ont progressivement conquis le marché en raison de leur flexibilité et de l’absence d’obligation à long terme. Face à des consommateurs de plus en plus exigeants, les opérateurs ont dû s’adapter et proposer des forfaits toujours plus compétitifs.

Un nombre de cartes SIM actives qui stagne

En parallèle, le nombre de cartes SIM reste stable, avec 82,1 millions de cartes SIM actives à la fin de 2024. Cette stagnation s’explique par une baisse continue des cartes prépayées, tandis que la croissance des abonnements post-payés ralentit. Le taux de pénétration du marché mobile s’établit à 122,5 % (de nombreux consommateurs disposent de plusieurs lignes mobiles).

Cartes SIM en France

Pourquoi un tel succès des forfaits sans engagement ?

Les forfaits sans engagement séduisent pour plusieurs raisons :

  • Liberté totale : Changer d’opérateur à tout moment, sans frais ni contrainte.
  • Tarifs attractifs : Des offres bien souvent moins chères que les forfaits avec engagement.
  • Promotions fréquentes : Grâce à la concurrence, les prix sont régulièrement cassés.
  • Pas de téléphone subventionné : Finis les forfaits plus chers pour amortir le coût d’un smartphone.

Ce phénomène a été renforcé par l’essor des marques low-cost des grands opérateurs comme RED by SFR, Sosh (Orange) ou B&You (Bouygues Telecom) mais surtout du lancement de Free Mobile en 2012.

Le taux de résiliation en hausse

Avec cette liberté accrue, les consommateurs n’hésitent plus à changer d’opérateur en fonction des offres. Cela se reflète dans le taux de résiliation des forfaits post-payés qui atteint 4,9 % au dernier trimestre 2024, après avoir culminé à 5 % un trimestre plus tôt. Ce chiffre illustre une volatilité accrue des abonnés, qui profitent de la flexibilité du marché pour chercher constamment le meilleur rapport qualité-prix.

Le recul du prépayé : un modèle en perte de vitesse

Le segment des cartes prépayées continue de s’effondrer en France. En 2024, leur nombre a diminué de 291 000 cartes au dernier trimestre, poursuivant une tendance amorcée depuis plusieurs années.

Ce déclin s’explique par la montée en puissance des forfaits sans engagement, souvent plus avantageux en termes de prix et de services.

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