La SNCF a récemment dévoilé son tout nouveau train à grande vitesse, le TGV M, qui promet de nombreuses améliorations pour les voyageurs. Cependant, un détail surprenant a attiré l’attention : la présence de ports USB-A au lieu du désormais standard USB-C. Ce choix rappelle une erreur similaire faite par la RATP avec son métro MF19, équipé du même type de connectique vieillissante.
Des innovations notables à bord
Malgré cette controverse, le TGV M affiche de nombreux atouts. Il peut accueillir 20 % de passagers en plus grâce à l’ajout d’une rame supplémentaire (9 au lieu de 8), et l’espace pour les jambes est augmenté de 5 cm. Ce train consomme également 20 % d’énergie en moins grâce à un design aérodynamique optimisé et intègre une batterie permettant de rallier la gare la plus proche en cas de panne.
D’autres améliorations sont prévues :
- Un bar repensé sur deux niveaux avec un espace de libre-service et un micro-ondes
- Des espaces dédiés aux vélos (jusqu’à 8 par rame)
- Des sièges avec une mousse nouvelle génération pour un meilleur confort
- Une première classe offrant des sièges plus larges de 5 cm
Chaque siège est désormais équipé d’une prise secteur 230 V et d’un port USB individuel. Mais c’est justement ce port USB qui fait débat.
Un choix de port USB déjà dépassé
L’USB-A, apparu en 1996, est aujourd’hui remplacé par l’USB-C, devenu la norme obligatoire pour tous les appareils électroniques vendus en Europe depuis janvier 2025. La SNCF justifie ce choix par la durée de conception du TGV M : lorsque les premiers modèles ont été développés, l’USB-C n’était pas encore un standard largement adopté.
Toutefois, ce détail technique risque d’être un inconvénient pour les voyageurs, qui devront utiliser un adaptateur ou un câble USB-C vers USB-A pour charger leurs appareils récents.
Une évolution prévue, mais pas avant 2028
Face aux interrogations, la SNCF assure que le TGV M est un train modulaire, conçu pour durer 50 ans et évoluer technologiquement. Les ports USB-C seront intégrés à partir de la 20ᵉ rame produite par Alstom. Avec un rythme de production d’environ 12 rames par an, cela signifie que les premières rames dotées de ports USB-C n’arriveront pas avant 2028.
La SNCF explique ce retard par le fait que les sièges des 19 premières rames ont été fabriqués avant que l’USB-C ne devienne la norme. Toutefois, grâce à la modularité du train, les équipements pourront être mis à jour ultérieurement.
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Il n’y a pas de débat. L’utilisation de prises USB-A est obligatoire pour respecter la compatibilité ascendante et permettre à tout le monde d’utiliser ces prises. La SNCF ne va pas priver 75% des utilisateurs de prises pour faire plaisir à 25% de geeks égoïstes qui font un caprice parce qu’on ne leur offre pas de l’USB-C. Utilisez l’USB-A et si vous n’êtes pas contents devenez adulte et achetez une voiture.