Alors que les États-Unis sont confrontés à une vague d’arnaques par SMS ciblant les automobilistes avec de faux messages de péages impayés, la France pourrait également être exposée à ce type de menace.
Avec l’introduction des péages en flux libre, qui misent sur des systèmes numériques pour simplifier le paiement et fluidifier le trafic, un risque similaire d’escroqueries par « smishing » (phishing par SMS) se profile.
Les arnaques aux péages par SMS aux Etats Unis
Aux États-Unis, les escrocs utilisent des SMS frauduleux pour inciter les automobilistes à régler de prétendus frais de péage via des liens menant à des sites imitant ceux des agences officielles. Une fois les informations personnelles ou bancaires renseignées, les victimes s’exposent à des vols d’identité ou des transactions frauduleuses. Ces arnaques se multiplient rapidement et touchent des milliers de personnes.
En France, l’adoption croissante des péages en flux libre, comme sur l’A79 ou prochainement sur l’axe A13-A14, pourrait faciliter l’émergence de stratagèmes similaires. En l’absence de barrières physiques, les usagers doivent s’acquitter de leurs frais via des plateformes numériques ou en points de vente agréés, ce qui pourrait être exploité par des cybercriminels.
Prévenir les risques en France
Pour éviter une vague d’escroqueries similaires, les automobilistes français doivent rester vigilants :
- Ne jamais cliquer sur des liens reçus par SMS non sollicités : Les paiements doivent toujours être effectués sur les sites officiels des sociétés d’autoroutes ou via des partenaires reconnus comme Nirio.
- Vérifier les messages suspects : Tout SMS affirmant un défaut de paiement doit être confirmé auprès des services clients des concessionnaires d’autoroutes.
- Signaler les arnaques : En cas de réception d’un message frauduleux, il est essentiel de le signaler aux autorités compétentes.
Péages numériques : un progrès à surveiller
Si le péage en flux libre offre des avantages écologiques et économiques en France, il est essentiel que les automobilistes soient informés des potentielles dérives. Comme aux États-Unis, la prudence est de mise pour que cette transition technologique ne devienne pas une opportunité pour les arnaqueurs.
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