Depuis le mois d’août 2020, la marque à la pomme est accusée d’abus de position dominante par le studio Epic Games. Ce dernier a vu son jeu phare Fortnite supprimé de l’App Store, après avoir intégré son propre système de paiement.
Depuis, les procédures judiciaires se multiplient entre les deux sociétés. Et lors du dernier procès en date, Apple a fait appel à son PDG, Tim Cook, pour prendre la parole concernant son système de commissions sur l’App Store.
Apple se montre clair à propos de la commission sur l’App Store
Le patron d’Apple s’est montré très franc en ce qui concerne la commission prélevée sur chaque achat in-app réalisé sur l’App Store. Lorsque que la marque est interrogée à ce sujet, elle a pour habitude de se défendre en avançant que la commission est présente pour assurer la sécurité de ses utilisateurs. La commission permettrait en effet à Apple de contrôler les services proposés sur son catalogue et de plus facilement repérer les comportements douteux ou frauduleux.
Mais Tim Cook a aujourd’hui adopté un tout autre discours lors du procès. En effet, selon les informations de Génération NT, le patron d’Apple a tout simplement avancé que le système de commission représentait une source très importante de revenus pour la firme. De plus, il a avancé que ce système était une partie intégrante de la stratégie commerciale de la marque. “Les achats in-app aident Apple à collecter efficacement des commissions”, indique Tim Cook.
Le patron poursuit en justifiant l’intérêt de ces commissions pour Apple. Selon lui, elles permettent à la firme de gérer le traitement des paiements, mais aussi le service client. Aussi, cette commission est imposée aux développeurs par rapport à l’exploitation de la propriété intellectuelle d’Apple sur les technologies déployées pour accéder aux services et aux contenus, avance Tim Cook.
En d’autres termes, Apple fait payer sa recherche et son développement de l’App Store à tous les développeurs proposant un service sur son catalogue. La question qui se pose désormais repose sur la légitimité de cette action. Les tribunaux devraient s’interroger sur le moment où le seuil de rentabilité intervient et permet de dégager des bénéfices.
Affaire à suivre…