Le service de messagerie appartenant au groupe Facebook avait annoncé en début d’année un changement dans ses conditions générales d’utilisation (CGU). Les utilisateurs devaient en fait accepter le partage de leurs données personnelles avec la maison-mère Facebook.
Mais suite au tollé général et à la fuite massive de ses utilisateurs vers les applications concurrentes, WhatsApp avait finalement décidé de repousser sa mise à jour. Celle-ci a finalement eu lieu le 15 mai, et l’app avait annoncé en amont qu’aucun compte ne serait suspendu à partir de cette date.
En revanche, WhatsApp expliquait ce qui allait se passer à partir du 15 mai pour les utilisateurs qui n’accepteraient pas ses nouvelles conditions d’utilisation. Les derniers récalcitrants recevront des notifications pour les inciter à accepter la mise à jour, et ce rappel finira par devenir récurrent. Puis ils perdront petit à petit l’accès à certaines fonctionnalités de WhatsApp (accès à la liste de conversations, aux appels entrants, aux notifications…) jusqu’à ce qu’ils acceptent les CGU. Mais le service de messagerie a finalement changé d’avis…
WhatsApp change encore ses conditions d’utilisation
Malgré les tentatives de WhatsApp pour rassurer ses utilisateurs, leur colère ne faiblit pas et ils continuent de fuir la plateforme pour tenter d’autres alternatives comme Telegram ou Signal. Ce dernier a d’ailleurs a vu une hausse de près de 1200% sur ses téléchargements en l’espace d’un an.
C’est pourquoi WhatsApp vient à nouveau de modifier ses conditions d’utilisation… L’application a indiqué qu’elle n’allait finalement plus restreindre ses fonctionnalités à ses utilisateurs récalcitrants. La plateforme leur rappellera simplement “de temps en temps” d’accepter la mise à jour.
“Compte tenu des discussions récentes avec diverses autorités et experts en protection de la vie privée, nous tenons à préciser que nous ne prévoyons actuellement pas de limiter les fonctionnalités de WhatsApp pour ceux qui n’auraient pas encore accepté la mise à jour.”
WhatsApp via The Next Web
Il faut dire que dans plusieurs pays européens comme l’Italie et l’Allemagne, la justice a déjà été saisie concernant les CGU du service de messagerie. Elles ne seraient pas conformes au RGPD (Règlement général sur la protection des données).