Google a désactivé son système d’alertes sismiques pour Android au Brésil après que de nombreux utilisateurs de São Paulo et Rio de Janeiro ont reçu des notifications erronées signalant un séisme inexistant.
Ces alertes, déclenchées tôt dans la matinée du 14 février, mentionnaient un tremblement de terre de magnitude 5,5 localisé dans les régions de Ubatuba et Baixada Santista.
Toutefois, les autorités locales, notamment la Défense civile de São Paulo, ont confirmé qu’aucune secousse sismique n’avait eu lieu et qu’aucun avertissement officiel n’avait été émis.
Google s’excuse et enquête sur l’incident
Dans une déclaration, Google a présenté ses excuses pour ces fausses alertes et a expliqué que son système avait mal interprété des signaux détectés près de la côte de São Paulo. Bien que les détails techniques sur l’origine de cette erreur n’aient pas été précisés, la société a suspendu temporairement le service au Brésil le temps d’enquêter et de résoudre le problème.
Ce dysfonctionnement a néanmoins suscité de vives discussions sur les réseaux sociaux, où des utilisateurs ont partagé leurs réactions face à cette fausse alerte.
Un outil potentiellement salvateur mais perfectible
Le système d’alertes sismiques d’Android repose sur les capteurs d’accéléromètre des smartphones pour détecter les ondes primaires (ondes P) d’un tremblement de terre. Ces ondes précèdent généralement les ondes destructrices, offrant ainsi quelques secondes cruciales pour prévenir les populations. Depuis son lancement en 2020, cet outil a montré son efficacité, notamment lors d’un séisme aux Philippines en 2021. Cependant, il a aussi connu des ratés, comme en 2023 en Turquie où certaines alertes n’ont pas été émises.
Une suspension limitée au Brésil
Pour l’instant, la désactivation du système d’alertes sismiques est limitée au Brésil. Google a confirmé qu’il n’y avait aucune perturbation de ce service dans d’autres pays où il reste opérationnel, comme les États-Unis. L’entreprise s’engage à corriger les défaillances et à améliorer ce système qui, malgré cet incident, demeure un outil prometteur pour la gestion des risques naturels.