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Téléphone au volant : vous risquez une suspension de permis de conduire

Votre permis sera désormais suspendu pendant minimum trois jours si vous utilisez votre téléphone en conduisant, et que vous commettez une autre infraction.

La législation se durcit pour sanctionner le téléphone au volant. Le vendredi 22 mai 2020, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur : vous risquez une suspension de permis de conduire de trois jours minimum lorsque vous utilisez votre smartphone et que vous commettez en même temps une autre infraction en conduisant.

Les nouvelles mesures en date du 22 mai 2020 sont sévères pour lutter contre le téléphone au volant. Maintenant, si celui-ci est utilisé lorsque vous conduisez, votre permis de conduire sera suspendu pour une durée entre 72 heures minimum, et pouvant aller jusqu’à un an dans les cas les plus graves (être en état d’ébriété, sous l’emprise de stupéfiants, ou lorsque vous avez causé un accident).

Une suspension automatique

Votre permis sera désormais automatiquement suspendu pendant trois jours au minimum, si vous utilisez votre smartphone au volant et que les forces de l’ordre constatent une autre infraction, ou lorsqu’un accident survient.

Parmi les infractions concernées, il s’agit des excès de vitesse, des dépassements dangereux, du franchissement d’une ligne continue, des refus de priorité aux piétons, du non-respect des feux de signalisation et des défauts de clignotant, etc.

Il s’agit d’une suspension de permis provisoire. Les forces de l’ordre ne peuvent pas retirer le permis uniquement pour avoir utilisé son téléphone. A cette infraction d’utilisation du smartphone en conduisant, s’ajoute tout de même une amende de 135 euros, ainsi que trois points de retrait de permis, et bien sûr la sanction pour l’autre infraction commise.

Près de la moitié des personnes téléphonent au volant

On le sait depuis longtemps maintenant, le téléphone au volant diminue l’attention du conducteur et cela peut causer des accidents. Utiliser ou consulter son smartphone multiplie le risque d’accidents par trois, selon la Sécurité Routière. D’ailleurs, un accident corporel sur dix a un lien avec le téléphone.

Un autre chiffre important : 45% des conducteurs utilisent leur téléphone en conduisant pour passer un appel, selon le quinzième baromètre Axa Prévention en date de juin 2019. Un quart d’entre eux vont même jusqu’à écrire des messages en conduisant. Et les chiffres ne cessent d’augmenter d’année en année.

La législation ne cesse donc de se durcir pour lutter contre le smartphone au volant.

Quelques conseils pour éviter d’utiliser son smartphone

L’Association Prévention routière (APR) donne de précieux conseils aux conducteurs “pour que votre téléphone n’interfère pas dangereusement avec votre activité de conduite” :

  • Mettez-le en mode silencieux et placez-le hors de portée de vue. Car l’apparition d’une notification à l’écran vous fera détourner dangereusement votre regard de la route.
  • Si vous devez vous servir du GPS sur votre téléphone, veillez à rentrer votre trajet avant de prendre la route et posez votre appareil sur un socle adapté.
  • Un coup de fil urgent ? Garez-vous dans un endroit prévu pour le stationnement : un espace délimité en bordure de route, une aire d’autoroute.
  • Profitez des pauses toutes les 2 heures pour écouter vos messages, y répondre…
  • Si vous êtes accompagné, demandez à un passager d’utiliser votre téléphone à votre place pour répondre, lire les SMS ou les mails.
  • Si vous n’êtes pas conducteur, assurez-vous que la personne avec laquelle vous conversez n’est pas en train de conduire. Si elle est au volant, mettez fin, de vous-même, à la conversation.

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