La nouvelle a été divulguée par un responsable de la firme chinoise qui a annoncé que, malgré la fin de l’embargo américain, l’entreprise ne souhaite pas revenir vers les services et applications de Google.
Pour rappel, les États-Unis avaient imposé un embargo au fabricant de smartphones car ce dernier était soupçonné d’espionnage pour le compte de la Chine. Cet embargo empêchait Huawei de commercialiser de nouveaux smartphones sur le territoire sans les services Google.
Huawei ne veut plus dépendre de Google
Alors que l’absence des services Google sur son Mate 30 Pro a pu provoquer plusieurs dysfonctionnements, et ainsi limiter son utilisation dans de nombreux pays, Huawei a préféré prendre une décision radicale qui est de ne plus intégrer les services et applications du géant américain sur ses appareils.
Sans ces services, les utilisateurs du Mate 30 Pro n’avaient pas accès au Google Play Store, ni à de nombreuses applications.
> Voir notre article sur l’absence des applications Google sur le Huawei Mate 30 Pro
Mais cette affaire devrait bientôt appartenir au passé puisque l’entreprise a décidé de ne plus dépendre de la firme américaine, comme l’a annoncé le Country Manager autrichien Fred Wangfei : “même si les États-Unis lèvent l’embargo commercial, Huawei ne reviendra plus aux services de Google“.
Un des arguments avancé par l’entreprise est que rien ne garantit qu’un nouvel embargo puisse lui être imposé à l’avenir, d’où sa décision de renoncer aux services de Google.
Des solutions de remplacement à venir prochainement
Le constructeur chinois a déjà commencé à développer ses Huawei Mobile Services, mais pour le moment leur praticité n’est pas au rendez-vous.
En effet, ces services nécessitent encore d’être travaillés par les développeurs pour pouvoir offrir des prestations à la hauteur des services Google avec un large choix d’applications. Pour le moment, seule la Chine profite d’un catalogue d’applications assez important.
A l’avenir, Huawei ferait alors comme Apple qui propose ses propres applications et services à ses utilisateurs d’iPhone.
En route vers HarmonyOS
Pour déployer ses services pour mobile, la firme chinoise a débloqué un budget colossal de 1,5 milliard de dollars.
Concernant son application maps, l’alternative à Google Maps, l’entreprise a conclu un accord avec TomTom.
Le constructeur chinois, deuxième mondial sur le marché des smartphones derrière Samsung, serait donc en voie de développer son système d’exploitation HarmonyOS, mais le chemin ne sera pas de tout repos.