Le numérique consomme beaucoup d’énergie et les chargeurs sans fil en font bien entendu partie. En effet, une charge complète sur un dispositif sans fil plutôt qu’avec un câble est très gourmande en énergie puisqu’elle consomme 47% d’électricité en plus.
Les chargeurs sans fil sont de plus en plus appréciés chez les consommateurs et peuvent recharger les smartphones sans avoir à les brancher, à condition qu’ils soient compatibles bien sûr. Il suffit simplement de poser son téléphone sur un socle pour pouvoir le recharger. Ce dispositif a pour avantage d’être pratique et de gagner du temps, mais il consomme beaucoup d’énergie. C’est l’information que vient de révéler le média OneZero qui a effectué plusieurs tests et qui s’est aperçu qu’une charge complète sur un chargeur sans fil consommait 47% d’électricité de plus qu’avec un câble : 21,01 Wh contre 14,26 Wh plus exactement.
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Un enjeu environnemental de taille
D’autant plus que lorsque le smartphone est mal positionné sur le chargeur, la déperdition énergétique peut monter jusqu’à 80% (une consommation de 25,62 Wh lors des tests réalisés par OneZero). Toute cette électricité perdue pourrait servir par exemple pour l’usage d’une ampoule basse consommation pendant plusieurs heures. A l’échelle d’un foyer, cela peut sembler anodin mais au niveau d’une région ou même d’un pays, ce gaspillage d’électricité additionné est très important. Et cela va certainement s’accentuer dans les prochaines années étant donné la popularité des chargeurs sans fil.
L’impact environnemental des chargeurs sans fil et plus globalement du numérique est très élevé et questionne de plus en plus au fil des années. A comparaison avec le chargeur sans fil de plus en plus apprécié, le bon vieux chargeur filaire traditionnel est donc celui qui consomme le moins d’électricité.
Et même si cela est connu depuis quelques temps maintenant, le Conseil national du numérique (CNNum) a tiré la sonnette d’alarme. Celui-ci indique que les appareils électroniques sont responsables de la moitié de la consommation liée au numérique. L’autre moitié provient des serveurs, entre autres. Le CNNum a d’ailleurs lancé un appel à la sobriété numérique afin d’inciter les constructeurs, mais aussi les utilisateurs, à limiter le coût écologique de leurs appareils.
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