Les enchères entre les différents opérateurs concernant la 5G devaient avoir lieu en avril mais la crise sanitaire et le confinement avaient entraîné leur report. Le régulateur des télécoms vient de définir le mois de septembre 2020 pour poursuivre ces enchères du réseau de cinquième génération. Les opérateurs pourront alors lancer leurs offres avant la fin de l’année 2020.
La première étape des enchères consistait à attribuer à chacun des opérateurs, un bloc de 50 MHz dans la bande 3,5 GHz à prix fixe. Orange, SFR, Bouygues Télécom et SFR avaient alors pris des engagements qui leur ont permis d’obtenir ce premier bloc de 50 MHz pour 350 millions d’euros.
La deuxième étape consiste maintenant à obtenir des blocs supplémentaires de 10 MHz jusqu’à concurrence de 100 MHz par opérateur. A savoir que les opérateurs doivent se partager 110 MHz.
Les quatre opérateurs ne sont pas tous du même avis
Mais les opérateurs n’étaient pas tous du même avis concernant la nouvelle date des enchères. Orange et Free ont souhaité les faire rapidement, tandis que Bouygues Télécom et SFR ont voulu les repousser pour différentes raisons.
> Sur ce sujet : Bouygues Télécom : la 5G ne changera rien avant 2023
Le gouvernement avait d’ailleurs refusé de retarder à nouveau les enchères 5G, appelant à aller au plus vite pour ne pas prendre de retard par rapport au reste du monde.
Les enchères se tiendront entre le 20 et le 30 septembre
Le gendarme des télécoms a finalement décidé de la nouvelle date et le calendrier final est désormais connu. Les enchères auront lieu à une date comprise entre le 20 et le 30 septembre 2020, pour que les opérateurs lancent leurs premières offres commerciales d’ici la fin de l’année.
> Voir l’article : 5G : les premières offres prévues en décembre
En octobre et novembre, les opérateurs pourront se positionner dans la bande 3,5 GHz et les attributions pourront ensuite être délivrées.
L’Autorité de régulation laissera aux opérateurs le choix de la date pour le lancement commercial. Il lève d’ailleurs une obligation formulée lors du précédent cahier des charges : l’ouverture de la 5G dans au moins deux villes par opérateur avant fin 2020.
#5G : Entre le 20 et le 30 septembre : l’@Arcep débutera l’enchère principale
— Arcep (@Arcep) June 11, 2020
En octobre : enchère pour le positionnement des fréquences des lauréats dans la bande
Octobre / novembre 2020 : délivrance des autorisations https://t.co/u2qnxH2PAO https://t.co/QkB4zrHHkb
Une généralisation de la 4G+
L’Arcep réaffirme également que le New Deal Mobile (la feuille de route du déploiement) doit renforcer la couverture 4G des zones moins denses du territoire français, et donne de nouvelles obligations parmi lesquelles le fait de disposer d’une couverture 4G+ pour 75% de sites d’ici fin 2022.
Le régulateur vérifiera lors de rendez-vous intermédiaires en 2023 et 2028 si les engagements sont bien respectés, et s’il y a des besoins particuliers concernant la couverture et la qualité de service des réseaux mobiles.